Une étude d’impact social et environnemental de l’exploitation des ressources naturelles de la Forêt Amazonienne.
« Notre façon de vivre est asphyxiant pour les peuples autochtones et pour nous aussi. » Ainsi s’est exprimé Francisco Faragó, Directeur de Selvas Amazónicas qui a présenté le rapport sur l’extraction des ressources naturelles.
Parmi les problèmes principaux provoqués par cette extraction, les Missionnaires Dominicains comptent la restriction de la liberté d’agir, de penser et de se déplacer des indigènes et l’accroissement de l’injustice sociale.
Dans le champ économique, les Missionnaires indiquent un faux sentiment de prospérité : « C’est artificiel parce qu’il n’y a pas d’amélioration de la qualité de vie des personnes ». En plus, on peut constater des graves conséquences, telles que la malnutrition, l’insécurité de l’emploi, la concentration de la richesse dans les mains de l’élite sociale, ce qui provoque une profonde inégalité sociale, et enfin l’émergence de l’activité économique illégale (la traite des personnes et le trafic des stupéfiants).
Les Missionnaires Dominicains affrontent ces problèmes en travaillant côte à côte avec le peuple indigène pour lui restituer la liberté et la dignité. Ils sont la voix du peuple contre les abus des entreprises qui exploitent le bois, l’or et le gaz dans la Forêt Amazonienne. Parmi d’autres choses, ils sauvent des personnes qui sont pratiquement réduites en esclavage, ils donnent des conseils sur comment éviter d’être triché et ils dénoncent la traite des personnes.
Les Missionnaires ont le désir de sensibiliser les autres à cet égard et cherchent un support financier pour leur travail en Pérou et dans d’autres pays. « Nous sommes interconnectés et nous devons travailler de manière responsable partout où nous sommes pour prévenir l’exploitation ailleurs. C’est la meilleure façon d’aider les missions. » a dit Alexia Gordillo, responsable de la campagne de sensibilisation sur la situation de la Forêt Amazonienne, pendant la présentation du rapport.