Une nouvelle communauté a Orta di Atella

En effet, nos sœurs ont déjà vécu à Orta di Atella, elles étaient très aimées par les habitants de cette bourgade ; c’est pourquoi ils ont demandé qu’elles reviennent !

UNE  NOUVELLE COMMUNAUTÉ

A ORTA DI ATELLA

Le mot « nouvelle » n’est peut-être pas tout à fait exact pour parler de cette communauté.  En effet, nos sœurs ont déjà vécu à Orta di Atella et comme vous pourrez le lire elles étaient très aimées par les habitants de cette bourgade ; ils  ont gardé au cours des années  une grande reconnaissance envers  elles et  leur mission et  c’est pourquoi  ils  ont demandé qu’elles reviennent !

Dans sa lettre au Conseil de Réseau, dans laquelle il demande le retour des sœurs, le curé de la paroisse écrit : «  Cette terre est une terre de mission que vos sœurs, durant  leur court  séjour ont commencé à  évangéliser  par un style de vie simple et en même temps efficace. Les gens se souviennent de leur cordialité et de leur capacité d’écoute, leur engagement  dans l’accompagnement des personnes et des familles, leur compétence, leur forte spiritualité,  aussi tous demandent avec insistance qu’elles reviennent. »

Nos sœurs sont insérées dans la paroisse de St Massimo qui compte actuellement 22.000 paroissiens,  mais qui selon les prévisions les plus récentes devrait augmenter  de 9.000 à 15.000 habitants   si l’on calcule  d’après  les maisons  qui se construisent. Parmi les habitants  il y a un notable pourcentage (10%) d’évangélistes, de pentecôtistes, de témoins de Jéhova et de musulmans.

C’est un peuple marqué  par une pauvreté plutôt humaine et morale  qu’économique. Il y a beaucoup de clientélisme  ce qui n’a pas  aidé à la promotion de la personne ni contribué à construire sa  dignité.

Dans les familles il y a souvent  du mal-être et des relations tendues à cause de la présence de l’alcoolisme et de la drogue.

Divers champs d’action se présentent  à nos sœurs : l’accompagnement des familles, surtout dans les nouveaux grands ensembles, la création de centres d’écoute, le travail avec les jeunes.

Le curé termine ainsi sa lettre :

«  Ce peuple avec le curé à sa tête, demande  le retour de vos soeurs, il en a  la nostalgie et a besoin d’elles, il désire qu’elles viennent et les habitants  sont  prêts  à faire ce qui sera nécessaire  pour quel leur présence évangélisatrice  demeure au milieu d’eux. »

Un Messe et une grande fête ont  célébré leur arrivée.

Nous vous donnerons dans quelque temps d’autres  nouvelles sur leurs premiers mois vécus au milieu de  ce peuple.