Marie fut choisie par Dieu pour être la Mère de Jésus le Sauveur et par son « Oui » prononcé avec étonnement et respect à l’Ange Gabriel s’accomplirent les prophéties. Joseph promis à sa très belle fiancée, Marie, espère l’épouser et s’aperçoit qu’elle est enceinte. Humainement, ceci est inacceptable et déshonorant.
SAINT JOSEPH
“Jésus, Marie et Joseph ont vécu une vie de famille simple, à Nazareth, en sanctifiant ainsi la vie ordinaire et en lui donnant sens. » (« Un chemin de vie » - Statuts des Associés laïques – art.47)
Marie fut choisie par Dieu pour être
Il a vécu la valeur de l’égalité
La communauté juive insiste sur les valeurs patriarcales, Joseph, comme chef de famille dut assumer la responsabilité de protéger et nourrir Jésus et Marie et fit l’humble travail de charpentier. Il est juste de le reconnaître comme « le modèle des travailleurs » parce qu’il a donné sa dignité au travail ordinaire. Même si le soutien de la famille était Joseph, Joseph et Marie vivaient l’égalité dans sa perspective juste. Aucun des deux n’était plus que l’autre. Ils se respectaient et maintenaient ce respect mutuel à tout prix. Toutes les revendications sur l’égalité féminine libératrice, peuvent trouver une réponse dans la vie de Marie.
Il a manifesté l’amour, un amour paternel
Un enfant attend de son père un amour en abondance, cependant il n’est pas normal que l’amour d’un tuteur soit le même que celui d’un père, cependant, comme nous le lisons dans
Au cours des longs voyages que
Défenseur des vulnérables
Joseph souligne un aspect nouveau de la vie de famille. En un monde où la vie de famille est toujours plus rare à cause des nombreux et fréquents divorces, on a besoin de personnes qui se sacrifient pour construire une relation familiale.
On voit augmenter les familles à la charge de la femme seule, de même augmentent les enfants « sans parents » qui sont sous « tutelle ». Y aura-t-il des personnes comme Joseph capables de donner protection, amour et un « foyer » à ces groupes vulnérables sans rien attendre en échange et qui croient en un « nouveau mode d’être famille » ?
Un homme juste
Joseph était un homme juste (Mt.1, 19). Lorsqu’il sut que Marie attendait un enfant, il ne voulut pas que la société la méprise et pour cela il décida de l’abandonner en secret. Ceci peut s’interpréter comme vouloir respecter le droit de la personne, la respecter comme personne et l’accepter telle et comme elle est. Il fut un homme juste, il sut se détacher des hommes de son temps pour se faire obéissant et humble ; il était juste dans ses affaires avec les autres et avec ses clients. En un temps où nous sommes marqués par la corruption à tous les niveaux des Institutions du gouvernement, Joseph brille comme l’exemple d’un homme aux mains propres, au cœur pur, et à l’esprit ferme.
Constructeur de relations entre Dieu et l’humanité
« Cachés et inconnus, proches des gens de leur village, partageant leur quotidien et leurs soucis, ils sont entrés dans le plan rédempteur de Dieu : « réconcilier toutes choses en Jésus-Christ ». ( « Un chemin de Vie » - art.47). C’est évident que
Joseph est aussi le parfait disciple qui sait écouter la voix de Dieu qui parle en lui et lui fait connaître ses chemins. Pour notre société qui se noie dans les moyens de communication sociale et dans la technique qui évolue très vite, Joseph se présente comme le refuge et l’oasis qui nous lance le défi de consacrer du temps et de l’espace pour demeurer en relation avec Dieu, pour parler cœur à cœur avec Dieu, pour s’asseoir à ses pieds et l’écouter.
Le « chercher Dieu Seul en toutes choses …dans les événements quotidiens ordinaires » (« Un chemin de Vie –art.48) est le mantra de
Force pour les mourants
Joseph est aussi l’unique intercesseur que nous prions pour « une bonne mort ».Oh ! qu’elle était belle la mort de Joseph dans les mains de Marie et de Jésus ! Que peut recevoir de meilleur « un père » comme cadeau pour sa sollicitude paternelle et ses préoccupations pour sa famille, que ce don ?
Demandons à Saint Joseph qu’il dirige et guide avec une paternelle affection nos familles,
Regina Ramalingam