c’est à votre tendresse que je dois toutes les faveurs
que votre divin Fils m’a accordées et dont j’ai été toujours si indigne! Mais que me servirait –il d’avoir tant de grâces si j’avais le malheur d’en abuser! Achevez donc votre ouvrage, veillez constamment sur moi, obtenez-moi les grâces qui me seront nécessaires pour surmonter la lâcheté et triompher de tous les obstacles que je dois rencontrer! Je me remets entre vos mains; c’est vous, ô ma Mère qui devez me porter dans la voie du salut. Que votre divin Fils me destine des peines ou des consolations, peu m’importe, mais que ma volonté se conforme à la sienne dans toutes les circonstances des ma vie et que je l’aime pardessus tout jusqu’à la mort, voilà ce que je vous supplie de m’obtenir. P.B. Noailles (Règlement de vie , fait à Saint Sulpice en juillet 1819)
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