La préoccupation qui a été exprimée est celle de trouver les bons moyens pour aider les gens à recueillir l’eau de pluie. Il semble également urgent de travailler avec et auprès des mamans et des jeunes filles du village. Notre apport dans le milieu dépend des besoins des gens et de notre collaboration.
Concernant le problème de l’eau, notre objectif est d’obtenir un accès permanent à l’eau potable pour tous, afin d’améliorer les conditions de vie et la santé des habitants de Patu, et aussi, pour libérer les enfants et leur permettre d’aller à l’école et aux femmes de pouvoir occuper leur temps à d’autres activités que celle de la corvée d’eau qui prend, parfois, plusieurs heures.
Vu ce manque, nous avons organisé une rencontre avec les mamans, pour les sensibiliser à faire des potagers en vue de varier leur alimentation. Maintenant, notre souci est d’obtenir un terrain pour travailler avec elles.
À Patu, la langue locale est le Kiyombé qu’il faudra rapidement apprendre pour pouvoir communiquer facilement avec les gens.
Nous voulons vivre avec le peuple en nous insérant dans les différents groupes de la paroisse et chercher à analyser avec eux comment faire pour le mieux. Nous désirons être proche d’eux, vivre avec eux et partir de leurs besoins pour avancer ensemble.