L’ enfant congolais

L’enfant congolais, c’est l’un des plus beaux cadeaux ! A chaque fois qu’un enfant naît, la famille, le clan et le village entier se trouvent enrichis. Il est la continuité de la société, il est l’adulte de demain. Pourtant son devenir dépend beaucoup de ce qu’il reçoit à son enfance.

L’ ENFANT  CONGOLAIS

L’enfant  congolais, c’est l’un des plus beaux cadeaux ! A chaque fois qu’un enfant naît, la famille, le clan et le village entier se trouvent enrichis. Il est la continuité de la société, il est  l’adulte  de demain. Pourtant son devenir dépend beaucoup de ce qu’il reçoit à son enfance. L’organisme et l’environnement étant en perpétuelle interaction, la simulation de certaines fonctions s’ avère importante.

Or. depuis quelques décennies, nous assistons d’une part à une précarité criante des conditions de vie de la majorité de la population congolaise, et d’autre part à une préoccupation  que le peuple porte par rapport à son avenir. Pour cette raison, les congolais cherchent des voies et des moyens pour subvenir  à leurs multiples besoins. Malheureusement ils se voient de plus en plus exploités  par certains systèmes et traditions tels que : l’ ignorance, la croyance déréglée, les coutumes, le manque d’emplois et par conséquent le manque de revenus, l’analphabétisation, l’ exclusion sociale et économique, le phénomène « enfants de la rue », etc…   Les plus défavorisés dans la plupart des cas ce sont les enfants car ils dépendent totalement des autres.

La persistance de la précarité des conditions de vie de la population et la non solution adéquate de la part des responsables pour soulager cette situation de misère, a fait que les congolais developpent des stratégies de survie individuelle  et se lancent dans des activités informelles comme les petits commerces et le troc.

En conséquence, beaucoup d’enfants  sont privés de la scolarité parce que dans l’obligation de vendre quelque chose pour la survie de toute la famille Certains vont à l’école mais n’étudient pas normalement parce qu’ils ne consacrent pas tout leur temps aux études. Ou encore, certains n’ont personne pour payer leurs frais scolaires et ils sont chassés de l’école ; alors ils sont obligés de vendre quelque chose ou de donner un coup de main quelque part afin de rapporter de l’argent pour se procurer les fournitures scolaires et surtout pour payer les frais. Pour la vente dans la rue, les enfants doivent parcourir de longues distances et porter parfois des poids inimaginables pour leur âge.

Tout ceci pose de sérieux problèmes pour l’avenir de l’enfant. Il est exposé à de multiples risques : la mortalité, le retard dan sa croissance, l’immoralité, les différentes maladies, les intempéries, etc…L’enfant vit dans des  frustrations  qui résultent d’une part de l’écart entre les désirs et les moyens dont il dispose, et d’autre part de l’accroissement des contraintes parentales ou sociales.

Au-delà de tout cela, nous n’ignorons pas que
la Providence de Dieu assure toujours notre existence. Car malgré la crise et la pauvreté, Dieu fait des merveilles. Ainsi, le cas de cette fillette qui, née d’une maman tuberculeuse  fait preuve cependant d’une santé et d’une joie qui émerveillent.

Face à cette réalité, malgré notre impuissance, nous, les sœurs de
la Sainte-Famille, nous essayons de nous engager dans les activités  qui peuvent aider les enfants qui sont l’avenir de demain, et les aider à se libérer de ce qui compromet leur avenir.

Sœurs de
la Sainte-Famille de Bordeaux, au service des jeunes et des enfants.

Sr Claudine GAYONGO